Objectif 14 : Vie aquatique

Les océans de la planète sont indéniablement la force de notre écosystème mondial. Leur température, leur chimie, leurs courants et la vie qu'ils abritent rendent la Terre habitable pour l'humanité. Cependant, la vie marine est gravement menacée. Jusqu'à 40 % de nos océans sont fortement touchés par la pollution, ce qui provoque l'épuisement des pêcheries et la perte d'habitats côtiers. L'objectif 14 vise à réduire nettement la pollution marine de toute sorte et à minimiser l'impact de l'acidification des océans.

Objectif 14 : Vie aquatique

 

 

 

« La pollution industrielle et le rejet de déchets plastiques doivent être enrayés pour le bien de toute vie dans les océans. Nous avons assurément la responsabilité de prendre soin de notre planète. L'avenir de l'humanité, et même de toute vie sur terre, dépend maintenant de nous. »


Sir David Attenborough
présentateur de radio et télévision et naturaliste britannique.

La valeur marchande des ressources et des industries marines et côtières est estimée à 3 000 milliards USD par an, soit environ 5 % du PIB mondial. — La Banque mondiale

Couvrant plus de 70 % de notre planète, [les océans] régissent le climat, purifient l'air, contribuent à nourrir le monde et font vivre des millions de personnes — Natural Resources Defense Council, Inc.


La pollution de l'eau se produit lorsque des substances nocives, telles que des produits chimiques ou des micro-organismes, sont rejetées dans l'environnement et contaminent les rivières, les lacs, les océans, etc. Les solutions innovantes développées par Veolia Water Technologies répondent aux besoins des grandes industries et à ceux des collectivités locales et des organismes publics, afin de garantir que toute eau restituée au milieu soit rigoureusement analysée et rejetée en toute sécurité.

Réduire la pollution du port pour améliorer significativement la qualité de l'eau

La pollution marine survient quand des produits d’origine anthropique, comme les déchets industriels et les eaux usées, rejoignent les cours d’eau. Le port de Hamilton, dans une zone appelée récif Randle, en offre un exemple.

Son lourd passé industriel en a fait le plus vaste site de sédiments contaminés des rives canadiennes des Grands Lacs. Malgré les nombreuses améliorations apportées pour atténuer la pollution, le problème lié à ce triste héritage est demeuré entier.

Le site contient près de 695 000 m3 de sédiments pollués par des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et d'autres substances chimiques toxiques.

Le projet de dépollution en trois étapes comprend : la construction d'une installation de confinement technique (ICT) de 6,2 hectares au-dessus des sédiments portuaires les plus contaminés ; le dragage des sédiments contaminés adjacents et leur dépôt dans l'ICT, et la mise en place d'une mince couche de recouvrement sur les sédiments résiduels à l'extérieur de l'ICT ; enfin, le confinement hermétique des contaminants et la création, au-dessus de l'ICT, d’une jetée exploitée par l'Administration portuaire de Hamilton Oshawa.

L'eau polluée provenant du dragage hydraulique est traitée durant la phase 2. En moyenne, le procédé réduit de 90 % la teneur en matières en suspension et de 55 % la concentration de sélénium, de 99,5 % la concentration de plomb, et de plus de 85 % celle des HAP. Cette phase 2 sera achevée fin 2021.

Ce projet permettra de réduire la lente propagation des polluants dans le port de Hamilton, et d'améliorer significativement la qualité de l'eau et les habitats des poissons et de la faune. Il doit être achevé en 2023.

Le site du récif Randle occupe une superficie d’environ 60 hectares — l'équivalent de 120 terrains de football américain.

Soutenir le Programme national italien de recherche en Antarctique

La région antarctique est un indicateur sensible du changement planétaire car, enfouies dans la glace des calottes polaires, se trouvent les données sur l'atmosphère et sur les facteurs environnementaux qui remontent à des centaines de milliers d'années.

Les scientifiques du Programme national italien de recherche en Antarctique s’emploient, depuis plus de 30 ans, à percer ces secrets en analysant la glace, la neige, les sédiments, et des échantillons de l’atmosphère et de l’océan.

En novembre 2011, une équipe de l'Institut de dynamique des processus environnementaux du CNR et du Département des sciences de l'environnement, de l'informatique et des statistiques de l'Université Ca' Foscari de Venise a établi l'importance des polluants particulièrement préoccupants dans des échantillons d'eau et des terres rares.

Leur navire était équipé d'un laboratoire et, pour mener à bien leur travail sur le terrain, ils avaient besoin d'une source fiable d'eau ultra-pure garantissant la propreté de l'ensemble du matériel d'échantillonnage.

L'équipe a également rapporté en Italie des carottes de glace et pas moins de 300 échantillons congelés à analyser. La précision exigée dans les mesures est souvent de l'ordre de l'ultra-trace, ce qui implique de recourir aux techniques d'analyse les plus sensibles et, pour la préparation et l'analyse des échantillons, d'utiliser nos sources d'eau les plus pures.

  
 

Dans les années 2010, la perte annuelle moyenne de glace du Groenland et de l'Antarctique a été de 475 milliards de tonnes — soit six fois plus que les 81 milliards de tonnes perdues chaque année dans les années 1990.

« S'agissant de surveiller les niveaux de référence dans un environnement pur tel que l'Antarctique, il est impératif d'éviter d'introduire un quelconque contaminant durant la procédure d'échantillonnage [... ]. Nous devons être certains que ce que nous analysons provient bien de nos échantillons et de nulle part ailleurs. » — Dr Warren Cairns, chimiste analytique au CNR-IDPA

Le sel comme alternative pour produire sur site une solution oxydante et traiter l’eau des tours de refroidissement

La législation française impose aux industries de réduire l'impact environnemental de leurs tours de refroidissement. Les contrôles stricts ciblent la prolifération bactérienne et visent à éliminer le risque de légionellose, ce qui nécessite l'utilisation de biocides.

Mais dans le même temps, la législation restreint l'utilisation des produits biocides synthétiques afin de réduire les concentrations de polluants dans la vapeur et l'eau rejetées par les tours de refroidissement.

Ceci est essentiel, car environ 80 % de la pollution marine et côtière est d'origine terrestre, si l'on inclut les eaux de ruissellement agricole, les pesticides, les plastiques et les eaux usées non traitées.

Un acteur majeur de l'industrie pétrolière s'est ainsi retrouvé dans l'impasse.

Ses tours de refroidissement devaient fonctionner proprement et en toute sécurité, tout en respectant de strictes prescriptions environnementales sur l'eau rejetée.

Notre équipe a conçu un générateur utilisant uniquement de l'eau salée et de l'électricité pour produire, sur site, un oxydant approprié. Il s'agit d'une alternative écologique à l'utilisation de biocides synthétiques, dont les impacts tant environnementaux qu'économiques sont positifs.

« Produire, par électrolyse du sel, un oxydant efficace contre le développement bactériologique est une solution simple, déjà utilisée pour le traitement des eaux de piscine. Elle permet de réduire les rejets toxiques dans le milieu naturel après traitement tout en assurant la durabilité des installations. » — Philippe Guérinel, Directeur de l'Activité chimie du traitement de l'eau, Veolia Water Technologies.

Blue Gold, des histoires vraies et inspirantes sur nos initiatives relatives aux Objectifs du Développement Durable

Ecoutez dès à présent cet épisode consacré à l’ODD 14.
Rendons nous d’abord au Port d’Hamilton sur le lac Ontario, pour en savoir plus sur Récif Randle, le projet de dépollution des sédiments le plus important du bassin des Grands Lacs.
Voyageons ensuite en Antarctique, où la science de pointe est utilisée pour redécouvrir notre passé à une échelle encore plus grande.

Découvrez Blue Gold sur Youtube avec les sous-titres en français et sur toutes les principales plateformes de podcasts.
 

 


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Notre conclusion

Depuis septembre 2015, date à laquelle tous les États membres des Nations unies ont adopté les 17 objectifs de développement durable, nos progrès collectifs ont été lents.
Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé à une décennie d'action pour que nous atteignions les objectifs mondiaux que nous nous sommes fixés.

Nous devons tous prendre nos responsabilités et agir aujourd'hui — pas demain — pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et assurer à tous les peuples de jouir de la paix et de la prospérité d'ici à 2030.
 

Chez Veolia Water Technologies, nous nous engageons à soutenir les objectifs de développement durable.

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